Docteur en tenue de travail - sauvons la clinique

Pourquoi les cliniques sont-elles utiles ?

Si certains préfèrent les cliniques, pour préserver leur santé, ne serait-ce pas, tout d'abord, parce que ces établissements sont à taille plus humaine que l'hôpital ?

Avantages de la clinique par rapport à l'hôpital

Confier sa santé à un médecin ou un chirurgien et recevoir des soins des mains d'un infirmier, a priori ne devrait pas poser de problème, quel que soit le lieu où l'on se rende. Pourtant, souvent, on constate plus d'humanité au sein d'une clinique que dans les murs d'un hôpital.

En effet, l'accueil et la personnalisation des soins et du suivi par un praticien de notre choix, la disponibilité des infirmiers, l'accès rapide aux différents services médicaux sont rassurants. Dans la plupart des cliniques, les patients bénéficient d'un confort non négligeable. Le temps d'hospitalisation est généralement plus court en clinique qu'à l'hôpital. Et pour certaines interventions confiées au service de chirurgie, les résultats sont excellents. Ainsi en est-il en chirurgie orthopédique, ophtalmologique, urologique ou digestive.

Docteur en tenue de travail - sauvons la clinique

Certains examens, pour lesquels une hospitalisation est indispensable, comme en cardiologie ou gastro-entérologie, sont pratiqués avec une grande efficacité par les praticiens cliniciens. Le dynamisme y est tel que les médecins, chirurgiens et infirmiers ont la possibilité de prendre des décisions rapides. Concernant l'obtention du matériel médical, les délais sont relativement courts, puisque la structure le permet. Cette souplesse que l'on constate dans les cliniques a permis le développement de la chirurgie ambulatoire, de l'endoscopie, des SOS-Mains et des plates-formes de proctologie. Les cliniques sont dans un environnement plus calme. Les maternités, notamment, y offrent un cadre sécurisant et paisible aux mamans et aux nouveau-nés.

Des services complémentaires peuvent d'ailleurs leur être présentés, comme la naissance en piscine ou le premier bain du bébé en thalasso. De même pour certains équipements sportifs de rééducation dont sont dotés un certain nombre de ces établissements. Une fois sortis, les patients apprécient également le suivi médical proposé, comme la visite d'une sage-femme à domicile, ou le contact qu'il est possible de garder avec leur praticien habituel ou leur chirurgien.

Plaque professionnelle des médecins exerçant en clinique

La plaque professionnelle d'un chirurgien est son enseigne, sa carte de visite. Elle répond aux normes édictées par le Conseil National de l'Ordre. Le format ne doit pas dépasser 30 x 25 cm. Cette plaque ne doit pas se présenter comme une publicité mais il est recommandé qu'elle soit informative et sobre.

Ainsi, elle peut présenter le nom du praticien, son numéro de téléphone professionnel, les horaires de consultations, le secteur d'appartenance conventionnelle, sa situation quant aux assurances maladies, ses diplômes, titres ou qualifications établis et reconnus par le Conseil National de l'Ordre et le ministère de la Santé publique. Il n'y a aucune obligation à ce que tous ces renseignements soient mentionnés, le praticien a la possibilité de choisir une plaque simple, avec les informations essentielles, ne contenant qu'une partie des données énoncées ci-dessus.

La plaque peut être fabriquée en divers matériaux, comme le plexiglas gravé, l'aluminium anodisé, ou le laiton massif. Le thérapeute a droit à deux plaques dans un même lieu, par exemple une à l'entrée de la résidence ou de l'immeuble et une à la porte de son cabinet. S'il exerce en plusieurs lieux (cabinet privé, cliniques ou hôpitaux), il peut bien sûr avoir une plaque pour chaque endroit de son activité médicale.

Sauvons la clinique : l’initiative du Manifeste

Le Manifeste est une initiative du Séminaire Inter-Universitaire Européen d’Enseignement et de Recherche en Psychopathologie et Psychanalyse (SIUEERPP).

Un Comité de coordination temporaire a été chargé de lancer la pétition et d’organiser la réunion du 30 juin 2007, composé de :

  • Alain AbelHauser (Université Rennes II, Vice Président de l’université)
  • Fethi Benslama (Université Paris 7, Président de l’Association Jenny Aubry), chargé de la mission « Sauvons la clinique »
  • Roland Gori (Université Aix-Marseille, Président du SIUEERPP)
  • Sylvain Missonnier (Université Paris 10)

Ce comité cédera la place à la coordination des Etats Généraux de la clinique, lors de la réunion du 30 juin 2007.

La clinique est un des services publics de 1ere nécessité. C'est un signe rassurant pour les habitants et qui montre qu'une ville est attractive.